Le premier choc pétrolier date de 1973 cela fait donc presque un demi siècle.
La prise de conscience du réchauffement climatique est plus tardive et date de 1988 .
Notre inertie pour agir et mobiliser les moyens adaptés est remarquable. Si on regarde un certain nombre de masses financières on observe que :
+le coût de la dette correspond à 60,3% du déficit budgétaire pour 2017 (69,3 milliards d’euros), soit le deuxième poste de dépense du budget de l’Etat (10,9%) après l’Education nationale (18,4%).
+ le coût des intérêts de la dette ne cesse d’augmenter. Il est intégralement payé au secteur privé depuis que les Etats n’ont plus le droit de créer de la monnaie (mise en place de l’union bancaire européenne en 1990) .
+ le premier poste de déficit commercial de la France est sa facture énergétique. Depuis quelques années elle baisse avec les cours du pétrole. Elle est encore de 54.7 milliards d’euros en 2015 et de 40.1 milliards en 2016.
+ l’interdiction faîtes aux Etats européens de financer leur politique par la création de la monnaie, et donc l’obligation de s’endetter auprès du secteur financier privé date de l’union monétaire en 1990
… par exemple, dans des investissements énergétiques ambitieux (énergies renouvelables et productions locales) nous aurions réduits la facture énergétique, développé de nouveaux secteurs d’activités utiles, contribué très fortement à la réduction de la consommation d’énergie fossile et des émissions de gaz à effet de serre…
Déficit budgétaire = 69.3 milliards d’euros
Intérêts de la dette = 41.6 milliards d’euros
Facture énergétique = 40.1 milliards (en raison de la baisse du prix du pétrole)
… cherchez l’erreur
On quitte la fuite en avant suicidaire des intérêts de la dette, pour rentrer dans un cercle plus vertueux d’investissements qui réduisent une facture énergétique, une dépendance et contribue positivement aux enjeux environnementaux à la fois locaux et planétaires…