La concentration des richesses dans les mains d’une minorité

 En 2015 Le patrimoine de 1% des plus riches dépasse celui des 99% restants

L’économie est au service de 1% des plus riches et la situation ne semble pas vouloir s’arranger au vu de la faiblesse manifestée par les Etats pour une meilleure répartition des richesses… la concentration des richesses n’a pas de limite et surtout pas morale …

62 personnes possèdent à elles-seules autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, soit 3,5 milliards de personnes.

C’est un ratio effrayant : 62 personnes/3.5 milliards

En France  la concentration des richesses est bien présente aussi : en 2016 21 milliardaires possédaient autant que les 40% les plus pauvres de la population française.

Les paradis fiscaux facilitent  toujours plus l’enrichissement des plus riches :

« À ce stade c’est un réseau de paradis fiscaux toujours plus élaboré et soutenu par un panel de gestionnaires de patrimoine qui garantit que cet argent reste hors de portée des citoyens ordinaires et de leurs États. D’après une récente estimation, 7 600 milliards de dollars, soit plus que le PIB combiné de l’Allemagne et du Royaume-Uni, sont actuellement détenus sur des comptes offshore par des particuliers.Selon l’Oxfam, 188 des 201 premières entreprises mondiales sont présentes dans un paradis fiscal. »

Source : 62 super-riches possèdent autant que la moitié la plus pauvre de la planète

En dépit de la crise, les riches sont toujours plus riches – même si leur fortune a crû un peu moins vite en 2015 que les années précédentes –, et le nombre de millionnaires continue de progresser. Rapport 2016 sur la richesse mondiale des ménages, publié mardi 7 juin par le Boston Consulting Group (BCG).

Face aux chiffres de la concentration des richesses:

+ Etats Unis et Europe n’arrive pas à s’entendre sur des règles prudentielles pour la stabilité du système financier mondial,

+ la création monétaire confiée au secteur privé n’a pas montré son efficacité, bien au contraire les crises financières se multiplient et sont systémiques « too big to fail »

+ la lutte contre les paradis fiscaux n’est pas à l’ordre du jour,

+ les Etats de plus en plus endettées réduisent  les dépenses et les réglementations dans les domaine sociaux et environnementaux

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